Mon intervention sera brève, madame la présidente. Je ne veux pas rallonger les débats et je m'exprimerai plus longuement dans la discussion générale.
Nous avons largement débattu, en commission, de ce texte dont je rappelle qu'il a pour objet d'appliquer mécaniquement à la magistrature la réforme des retraites prévue pour les trois fonctions publiques. Il nous faut en effet traduire, sans précipitation, sereinement, cette évolution dans le statut des magistrats. Il n'y a donc pas lieu de renvoyer le texte en commission.
Quant à la question de l'indépendance du parquet, de la magistrature ou, de façon plus générale, de la justice, elle sera en effet un élément du débat présidentiel ; nous aurons donc l'occasion d'y revenir. Je dirai quelques mots, dans la discussion générale, de l'amendement de notre collègue Dosière, qui vise à interdire aux magistrats de recevoir certaines décorations. Il s'agit d'une mesure vexatoire et inutile. Ou alors retirons leurs décorations à nombre de hauts fonctionnaires et de personnels civils et militaires ! De toute façon, ce n'est pas l'objet du débat de ce jour.
Pour ces différentes raisons, le groupe UMP ne votera pas la motion de renvoi en commission.