Nous n'avons pas obtenu de réponse satisfaisante.
Pas de faux procès entre nous ! Le droit à l'orientation et à l'information existe, et il est constitutionnel. Nous y sommes bien évidemment favorables ; comment pourrait-on être contre ? Mais nous considérons que ce texte présenté dans la précipitation ne répond pas véritablement aux problèmes.
Tout le monde a déjà eu l'idée du portail unique. Il existe d'ailleurs déjà un portail national : celui du Centre INFFO, lequel continue à y travailler et à le développer. Cependant, à l'heure de l'Internet, le sujet n'est pas de créer un lieu unique ; la pratique de l'Internet, c'est le réseau : il s'agit de mettre en réseau tous les portails existants. Il en existe une quinzaine dans les régions, sans parler des plateformes téléphoniques qui permettent de se renseigner.
Chacun le sait, ce n'est pas par un coup de fil qu'un problème d'orientation peut être réglé. Vous me direz qu'il ne s'agit pas de le régler à ce niveau mais de renvoyer la personne vers les bons interlocuteurs. On en vient donc au coeur du problème.
Le vrai problème n'est en effet pas le front office, c'est-à-dire les modalités du premier contact. Je pense que les outils à ce niveau existent ; ils sont perfectibles, et il s'agit de les mettre en réseau…