L'amendement de M. Forissier est très intéressant. Dans un premier temps, je n'y étais pas favorable, voire très opposé, mais ma position a évolué après avoir vraiment étudié le sujet.
Avec Mme la ministre, nous avons été formés à la comptabilité et aux finances des entreprises sur les mêmes bancs, mais pas à la même époque. (Sourires.)
Le rachat par une entreprise de ses propres actions n'existait pas alors. C'était même, monsieur Forissier, une idée tout à fait incongrue. Cette possibilité n'a été introduite qu'à partir de 1998. Une entreprise n'était pas faite pour se rétracter sur elle-même. Une entreprise qui rachète ses propres actions, c'est un peu, si vous me permettez cette comparaison, comme un père qui mangerait ses enfants (Sourires), ou qui se dévore lui-même.