Le sujet est important dans une période où tous les populismes prospèrent et mettent en cause la vie et le personnel politiques, en particulier en matière de finances. Tous, nous devons contribuer à la transparence. Trop d'affaires nauséabondes ne sont pas éclaircies. On a encore parlé cette semaine de l'affaire Balladur Karachi, même si celui qui a revêtu les habits du procureur est un homme particulièrement sulfureux. Que ce soit cet homme-là qui porte les accusations ferait presque accorder du crédit à qui n'est pas d'accord avec lui.
L'amendement propose de modifier la clé de répartition des crédits affectés au financement des partis et groupements politiques, qui serait davantage respectueuse de l'expression démocratique du peuple français.
Actuellement, le financement de la vie politique est trop axé sur l'importance du nombre d'élus, ce qui le déconnecte des suffrages réellement exprimés par nos concitoyens.
J'invite tous nos collègues, en particulier ceux qui militent pour une VIe République et souhaitent revaloriser le rôle de l'Assemblée nationale, à voter cet amendement.
(L'amendement n° 296 rectifié , repoussé par la commission et le Gouvernement, n'est pas adopté.)