Il s'agit donc d'un transfert de charges. En milieu rural, nous ne sommes pas en Île-de-France : le nombre de kilomètres à parcourir pour rejoindre l'école n'est pas le même ; des enfants se lèvent à six heures du matin pour arriver à l'école à sept heures et quart, car il y a des pré-ramassages, tout cela est assez compliqué.
Par ailleurs, comme l'a rappelé notre collègue Michel Bouvard, toutes sortes de normes sont intervenues. À quoi s'ajoute l'augmentation du coût des transports scolaires. Dans mon département, le conseil général nous a demandé de passer des contrats sur trois, six et neuf ans. La répercussion aura lieu et, donc, sera-t-il possible de renégocier ces contrats par de nouveaux appels d'offres ? Certainement pas. Au final, il y aura, pour cette première nécessité, répercussion sur les familles. L'amendement est donc une vraie mesure de sauvegarde du pouvoir d'achat. Et nous sommes très loin, en termes d'engagement budgétaire, de la situation de l'eau et de l'assainissement. Le Nouveau centre est toujours allé dans le sens des efforts, mais le transport scolaire est une première nécessité. Je tenais vraiment à attirer votre attention sur ce point.