Même si certains ont mis beaucoup de temps à le reconnaître, nous sommes dans une période extrêmement difficile, où il est nécessaire de demander des efforts considérables aux Français, qui doivent se serrer les coudes. La contrepartie, c'est la justice. Or ce type de rémunérations est un déni de justice caractérisé, d'autant plus que, comme l'a bien souligné le président de la commission des finances, les gens qui les perçoivent sont en fait dans un secteur quasi protégé : on ne risque pas de les voir partir à l'étranger car, quelles que soient leurs compétences, je doute fort qu'il soit fait appel à eux dans les conditions où ils sont rémunérés chez nous.
Outre que rien ne permet de justifier une telle situation, il est temps de donner un coup d'arrêt à de telles rémunérations car la France a besoin d'appeler à l'effort, et il n'y a pas d'effort sans justice. (« Très bien ! » sur les bancs du groupe SRC.)