Je remercie le Gouvernement pour son soutien, et le rapporteur général pour son soutien personnel. Cet amendement est très important pour une certaine région française. Il ne vous a pas échappé, mes chers collègues, que la Bretagne est une presqu'île, qui se trouve à l'extrême occident non seulement de la France, mais de l'Europe. (Sourires.) Or il lui faut envoyer diverses marchandises vers les lieux de consommation et il est donc indispensable que sa périphéricité soit prise en compte. Cette prise en compte, d'ailleurs très partielle, puisqu'il ne s'agit que de 40 %, est indispensable, car il n'existe pas aujourd'hui d'alternative au transport routier – voyez ce qui se passe partout avec le fret.
C'est d'autant plus important qu'il s'agit de produits agroalimentaires pour lesquels des délais très exigeants doivent être respectés. La marée quitte Douarnenez à deux ou trois heures du matin ; il faut qu'elle soit sur les étals, dans l'agglomération parisienne, en début de matinée. Il est donc absolument indispensable que ce type de transport soit préservé.
Nous sommes entièrement d'accord avec l'économie générale de l'écotaxe, mais cette dernière n'est tolérable que dans la mesure où la périphéricité est prise en compte.