Je vous en prie, madame la présidente. Je ne manque pas de souffle, mais certains ne manquent pas d'air ! (Sourires.)
Vous avez là, madame la ministre, l'occasion non pas de donner un signe, un encouragement ou un avertissement, mais d'ouvrir la possibilité d'une véritable obligation de taxer. Le président de la commission l'a dit, les retraites chapeau ne sont pas condamnables en elles-mêmes. Élu de Lorraine, je sais ce qu'elles représentent pour certains sidérurgistes et certains cadres qui en bénéficient. Pour les préserver, nous les avions d'ailleurs exclus de la petite taxation à laquelle Mme la ministre faisait allusion.
Mais prenons des chiffres : l'ancien président-directeur général de Dexia part avec 600 000 euros de retraite chapeau et il n'est pas taxé ! Madame la ministre, comment pouvez-vous défendre cela devant nos concitoyens ?