Je n'ai pour ma part soulevé que des éléments techniques, sans revenir sur ce qu'est un bouilleur de cru ou l'entretien des vergers – je profite d'ailleurs de l'occasion pour indiquer que mon collègue Marcel Bonnot s'associe à ma démarche, bien qu'il ne figure pas parmi les signataires de l'amendement.
Si la question de l'âge a été évoquée, c'est parce qu'il serait mesquin de voter une prolongation de cinq ans alors qu'au bout de cette période ces mêmes bouilleurs auront plus de quatre-vingt-quatre ans de moyenne, et qu'évidemment nous prolongerons alors à nouveau ce privilège, sachant que le droit disparaîtra avec eux puisqu'il n'est pas transmissible.
Je demande donc à mes collègues d'accepter l'amendement qui prolonge le privilège de ces personnes très âgées jusqu'à la fin de leur vie.