Nous avons eu ce débat en séance il y a quelques semaines. Le pluralisme politique ne se résume pas à des règles fiscales. Nous devons le préserver et le faire grandir.
Le groupe socialiste met le doigt sur des abus dans l'utilisation des dispositifs de défiscalisation. Ces dispositifs, limitons-les. Par contre, je ne pense pas qu'il faille limiter la possibilité pour un Français de donner à des partis politiques, car il s'agit tout simplement de sa liberté. De surcroît, si nous contraignions trop drastiquement ces comportements, nous risquerions d'assister, comme je l'ai indiqué dans l'hémicycle – et je constate que certains députés le redoutent comme moi –, à la mainmise de quelques très grands partis sur l'ensemble des dons.