Je vous remercie, monsieur Piron, de me prêter de la sagesse !
J'accueillerai avec bienveillance la rédaction de la commission des finances. Je vous mets toutefois en garde. Je pense qu'il sera très difficile de faire de la dentelle. Prenons le soutien scolaire, par exemple. Quand s'arrête l'école ? L'enseignement supérieur est-il ou non concerné ? Veillez à ce que les frontières soient nettes.
J'entends bien que la défiscalisation des soins esthétiques et du stretching à domicile n'est peut-être pas nécessaire pour un couple de quadragénaires biactif – si l'on estime que la sauvegarde de l'emploi concerné n'est pas une nécessité publique. Mais prenez une personne âgée dépendante, qui ne peut pas se déplacer, qui est grabataire. Lui permettre d'avoir accès à un coiffeur ou à des soins esthétiques pour rester autonome, n'est-ce pas un bien-être que l'on peut lui offrir ? Cela ne fait-il pas vivre des services à domicile extrêmement précieux pour la dynamique de nos territoires ruraux ? Nous devons faire très attention. De la même façon, la remise en forme faisant appel à un kinésithérapeute peut également être nécessaire pour une personne âgée.
Nous devons vraiment disposer d'une étude d'impact sur cette mesure.