Je prends acte des propos de la ministre m'informant d'une loi organique à venir, mais je voudrais dire au rapporteur spécial que s'il a pensé me faire plaisir en me répondant ce qu'il m'a répondu, c'est tout l'inverse ! Il nous explique que le fait de raboter les crédits des partis politiques vaudra pour l'élection présidentielle. Mais, monsieur le rapporteur, je suis gaulliste et, pour moi, l'élection présidentielle est l'élection d'un homme par le peuple ! Ce qui veut dire que j'ose imaginer que, sur les cinquante millions d'électeurs en France, il peut y en avoir un qui soit candidat en dehors des partis politiques. Les dérives institutionnelles dont souffre l'élection présidentielle me choquent, et je souhaitais aujourd'hui, en tant que gaulliste, le rappeler dans cet hémicycle.
Pour le reste, je retire naturellement mon amendement.
(L'amendement n° 467 est retiré.)