En effet, dès lors que l'on engage une politique d'économies globale, il est légitime que l'ensemble des ministères y concourent, y compris la mission du ministère de l'intérieur, dont relèvent les préfectures. Encore faut-il que l'effort soit équitablement réparti, ainsi que je l'avais plaidé en commission, mon souci étant surtout que les préfectures prennent dans cet effort une part qui n'excède pas celle qu'elles représentent dans le budget, et que les administrations centrales ne soient pas épargnées.
Cet amendement propose, me semble-t-il, une solution correcte et nous permet de rendre hommage aux personnels et aux agents des préfectures, en les soutenant financièrement. Je rappelle que les titres sont désormais distribués plus rapidement qu'ils ne l'étaient, alors que les agents sont moins nombreux. C'est dire que l'usager comme le contribuable ont gagné en efficacité.
La comparaison à laquelle je me suis essayé montre que ce ne sont pas toujours les préfectures les mieux dotées qui ont les meilleurs résultats, ce qui signifie que la bonne gestion n'est pas simplement une question de moyens mais aussi une question de détermination, d'efficacité et d'engagement des agents et de leur hiérarchie. Il faut donc sortir de l'éternelle dialectique entre efficacité et moyens que la gauche voudrait nous imposer.
(Les amendements identiques nos 449 rectifié et 502 rectifié sont adoptés.)