Je me réjouis, après Marisol Touraine, que ce problème soit résolu. Nous avions à plusieurs reprises, à titre tantôt collectif, tantôt individuel appelé l'attention du ministre.
À titre collectif, nous avions notamment déposé une proposition de loi avec M. Le Déaut et le groupe socialiste ; mais il nous est également arrivé, dans le cadre d'interventions ponctuelles, d'interroger le Gouvernement car certains hôpitaux généraux ou ruraux risquaient de voir leur fonctionnement gravement obéré en raison de la date butoir imposée pour ces médecins qui, souvent, avaient passé leur certificat de spécialité en France, mais qui se trouvaient subitement dans l'incapacité de continuer à rendre service à notre système de soins car ils avaient obtenu leur diplôme initial hors de l'Union européenne. Pour ma part, j'avais plus particulièrement appelé votre attention sur le cas d'un orthopédiste syrien qui fait fonctionner une bonne partie de la chirurgie de l'hôpital de Thiers.
Je souhaiterais en profiter pour aborder un sujet qui n'a rien à voir avec cette affaire, mais qui met à mal l'attractivité de notre pays et son retentissement intellectuel. Il s'agit d'un décret du ministère de l'intérieur qui concerne les étudiants étrangers, contre lequel M. Wauquiez lui-même s'est, m'a-t-il semblé, élevé. C'est dans ce même contexte que nous devons aussi traiter le problème du séjour dans notre pays d'un certain nombre d'étudiants étrangers qui y ont obtenu leur diplôme.
(L'amendement n° 590 est retiré.)
(L'amendement n° 784 est adopté.)