De surcroît, nous consacrerons 1,2 milliard d'euros à l'« aide au poste », versée aux entreprises qui emploient des travailleurs handicapés, une aide qui permet de garantir à ces derniers une rémunération de même niveau que celle de leurs collègues. Nous continuerons donc d'agir pour que chaque personne handicapée puisse prendre toute sa part dans la vie professionnelle. Car le travail, c'est la clé de l'insertion, bien sûr, mais aussi la clé de la reconnaissance de la part que chacun prend dans la vie sociale.
À nos yeux, le travail est une valeur cardinale, car c'est l'un des points de rencontre de l'individu et de la société ; c'est à la fois une réalisation personnelle et une contribution apportée à la vie collective. C'est pourquoi, sous l'impulsion du Président de la République, nous avons créé le revenu de solidarité active afin d'en finir avec ces « trappes à pauvreté » qui enferment dans l'inactivité, et d'épauler les Français qui travaillent mais dont les revenus restent faibles.
En 2012, le revenu de solidarité active poursuivra sa montée en charge, en particulier ce que l'on appelle son « second étage » : je pense bien sûr au RSA « activité », mais aussi au RSA pour les jeunes actifs, ainsi qu'au revenu supplémentaire temporaire d'activité dans les départements d'outre-mer, monsieur Victoria.
Ce second étage, vous le savez, c'est la part la plus innovante du RSA. C'est lui qui garantit que le travail est toujours plus avantageux que l'assistance, et qui bénéficie ainsi aux classes moyennes dont les revenus sont les plus faibles.