…le temps n'est-il pas venu de définir une politique culturelle pour le XXIe siècle ? Ce débat passerait par des états généraux de la culture. Voilà une mission pour le Gouvernement, qui doit dialoguer non seulement avec l'administration culturelle, mais avec les artistes eux-mêmes.
À côté de l'aide et du soutien à la création et à la transmission, le patrimoine doit être la priorité première. Ces dernières années, avec des crédits en accordéon pour la rénovation des bâtiments historiques, l'État a contracté des dettes très lourdes auprès des entreprises et des artisans. Il doit aussi faire un effort en la matière.
Un mot enfin de l'architecture, qui se considère comme une mal-aimée de ce ministère. Les travaux du Palais de Tokyo, le déménagement de l'école d'architecture de Paris-la Villette, le MUCEM de Marseille sont retardés, l'enseignement est confronté à des difficultés. Or on sait l'importance de l'architecture pour le rayonnement de notre pays.
La culture, c'est ce qui reste quand on a tout oublié…