Monsieur le député, je m'appuierai sur un texte plus précis pour être certain de ne pas commettre d'erreur parce que les dates sont importantes.
Le Livre blanc sur la défense et la sécurité nationale a prévu de doubler jusqu'en 2023 les crédits moyens annuels consacrés aux programmes spatiaux militaires, ce qui est le cas. Il souligne le caractère indispensable du déploiement dans l'espace de satellites de toutes missions – communication, observation, écoute, alerte, navigation, météo – au profit des fonctions stratégiques du Livre blanc. D'ici à 2020, nous aurons quatre grandes capacités que devrait pouvoir satisfaire la loi de programmation militaire telle qu'elle est engagée. Nous aurons l'imagerie sécurisée, optique, infrarouge et radar, principalement au travers du programme MUSIS. Nous aurons des communications de grande distance, de grande élongation, avec les satellites Sicral et Athéna réalisés en coopération avec l'Italie. Notons encore le programme CERES sur l'écoute des signaux électromagnétiques et, enfin, le travail effectué sur l'alerte avancée qui nous met dans une position assez forte dans la négociation DAMB puisque nous pouvons dire à nos partenaires européens que nous n'avons pas à payer car nous apportons notre propre brique, comme vous le disiez à l'instant.