Monsieur le député, je dois présider, dans les semaines à venir, un comité ministériel d'investissement sur les MRTT. Vous devriez avoir gain de cause puisqu'il est question d'une acquisition patrimoniale.
Par ailleurs, l'expérience britannique nous a ouvert les yeux sur les limites de l'externalisation.
S'agissant des drones, il y a deux étapes très différentes.
À court terme, une solution intermédiaire consiste à demander à Dassault de rendre sa copie, ce qu'il fera bientôt.
A moyen terme, nous travaillons avec les Britanniques sur un système prévu à l'horizon 2020. Nous avons déjà investi des sommes importantes dans la définition du projet, et nous en reparlerons lors du sommet franco-britannique. La solution industrielle sera ouverte. Nous n'excluons aucune hypothèse. Comme nous sommes deux sur ce projet, nous sommes obligés de travailler avec les Britanniques. Mais le fait qu'il y ait une alliance franco-britannique n'est pas exclusif et n'interdit pas une compétition.