Monsieur le député, vous avez mille fois raison de rappeler que les pigeons ont été utiles ; je crois toutefois qu'il existe des technologies de substitution qui méritent d'être prises en considération, et dont la diversité et les redondances permettent de répondre à vos inquiétudes. (Rires.)
Cependant, l'armée est riche de ses traditions ; il n'est pas question de remettre en cause le colombier du Mont Valérien.
Nous aurons toujours la possibilité d'avoir des échanges technologiques avec la Chine ; s'ils ont à nous apprendre sur le pigeon, nous nous enrichirons mutuellement de nos connaissances, dès lors, naturellement, que les pigeons chinois restent chinois et les pigeons français restent français. (Sourires.) Il ne faudrait pas qu'une confrontation des performances aboutisse à ce que des pigeons chinois accueillis dans nos colombiers aillent ensuite porter des messages français aux Chinois ! (Rires.– Applaudissements sur les bancs du groupe UMP.)