Oui, naturellement, la culture de la défense mérite d'être connue et partagée ; nous nous efforçons de la rendre accessible, avec les préparations militaires, qui existent toujours et qui mériteraient d'être mieux connues, avec la réserve, qui a fait l'objet d'un texte important destiné à faciliter sa mobilisation.
Des dispositifs existent, et aujourd'hui ils ne sont pas saturés. Nous avons donc un devoir de communication, d'ouverture, de mobilisation.
Je voudrais cependant rappeler une vérité : le but des armées, c'est de combattre. Ce qui justifie l'engagement, la discipline, la formation, le maintien en conditions opérationnelles, c'est la nécessité de pouvoir affronter un adversaire et le détruire. L'armée, ce n'est pas une équipe de boys-scouts ! Nous avons une discipline, nous avons un uniforme ; les boys-scouts ont une discipline, ont un uniforme : mais notre métier, c'est la guerre. C'est grave, c'est sérieux, et ce n'est comparable à rien d'autre. Je souligne cette gravité, car elle marque une différence et une singularité.