Monsieur Beaudouin, je précise que si nous avons diminué notre force combattante, les réductions d'effectifs portent avant tout sur le soutien : les diminutions, je le répète, concernent pour deux tiers les personnels de support.
S'agissant de la condition militaire, je voudrais rappeler que l'engagement pris par le Président de la République sur la campagne double au bénéfice des militaires ayant combattu en opérations extérieures et en Afghanistan est maintenant réalité : les deux décrets ont été publiés. Vous avez aujourd'hui satisfaction sur ce sujet à propos duquel vous êtes intervenu à plusieurs reprises.
Certes, il existe des lacunes pour le soutien aux blessés. Vous les connaissez bien puisque vous avez dans votre circonscription un très bel hôpital militaire d'instruction. Votre remarque est parfaitement légitime. Je m'efforcerai d'y donner suite le plus rapidement possible.
Monsieur Ménard, je suis d'accord avec vous, il faut trouver une solution pour l'hôpital Bouffard à Djibouti. On ne peut pas l'abandonner, mais l'armée française ne peut pas non plus porter à elle seule le poids de l'entretien d'un établissement hospitalier dont les utilisateurs sont pour leur quasi-totalité des militaires djiboutiens.
Nous avons plutôt bien négocié le nouvel accord avec la République de Djibouti mais, si l'on maintient cet hôpital, il faut le maintenir au nom de la coopération. Vous avez ouvert une porte, et après tout, pourquoi pas ? Atalante est une affaire européenne ; Djibouti peut devenir l'hôpital d'Atalante. C'est l'occasion ou jamais d'intéresser nos partenaires européens à cet effort.