J'ai évoqué l'importance des crédits extrabudgétaires dans le programme sport.
Le CNDS, successeur du FNDS, cogéré par le mouvement sportif, a pour objectif, pour finalité, le développement du sport amateur – de loisirs jusqu'à celui de haut niveau. Le CNDS est, cette année, le « pompier du budget sport ». En effet, 19,5 millions d'euros sont destinés aux fédérations, soit 3,5 millions de plus que l'an dernier, 36 millions d'euros pour les stades de l'Euro 2016, 11 millions d'euros au CNOSF.
Le CNDS est aujourd'hui complètement réorienté. Si l'on prend le critère de l'égalité d'accès à la pratique sportive pour tous et sur tous les territoires, nous savons que de vraies inégalités demeurent, en fonction des revenus, des situations de handicap, du genre et des quartiers. Il faut donner des moyens complémentaires à l'ensemble de ces projets prioritaires.
Les deux amendements nos 495 et 458 visent à déplafonner le prélèvement de 1,8 % sur les jeux en dur à la Française des Jeux, afin de redonner au sport amateur les moyens dont il a besoin pour les territoires et l'ensemble de ses pratiquants.