Je ne suis, pour ma part, qu'un faux breton. (Sourires.)
En ce qui concerne l'amendement, je rejoins tout à fait ce que vient de dire Yves Censi. Sur le débat que nous avons à propos de cet amendement, et pour faire suite aux propos de Vincent Descoeur, de Pierre Méhaignerie et de Marc Le Fur sur l'école rurale et sur l'équilibre entre le primaire et le secondaire, j'approuve tout à fait ce qui a été dit sur la nécessité de donner la priorité à l'école primaire, qui est le fondement de notre système éducatif.
Je voudrais tout de même rappeler que, dans le budget qui nous est proposé, l'effort demandé au second degré est plus important : 6 550 postes, contre 5 700 pour le premier degré. Il en va d'ailleurs de même chaque année depuis 2008, sauf en 2010, mais c'était une année particulière, marquée par la mastérisation du recrutement, qui a entraîné la suppression d'emplois d'enseignants stagiaires formés en alternance dans les instituts universitaires de formation des maîtres. Depuis 2008, l'effort demandé au second degré représente au total sur 22 000 postes, contre 17 000 dans le premier degré.
En ce qui concerne l'engagement du Président de la République, pris le 21 juin dernier, d'un solde nul entre les ouvertures et les fermetures de classes, il va falloir vérifier dans chaque rectorat comment il est mis en oeuvre. On sait qu'il va y avoir un travail sur les effectifs dans les classes, sur les postes en dehors des classes ou encore sur l'enseignement des langues étrangères. Mais, au final, il devrait y avoir un solde nul en termes d'ouvertures et de fermetures de classes dans le primaire. Nous y veillerons. Je rejoins Pierre Méhaignerie quand il dit qu'il est nécessaire d'avoir un vrai débat sur les rythmes scolaires. J'ai d'ailleurs rédigé avec Yves Durand un rapport sur ce sujet, adopté à l'unanimité en commission. C'est aussi en travaillant sur cette question que nous trouverons de nouvelles formes d'organisation pour notre école.