On nous dit qu'il y a une autre solution, en l'occurrence les jardins d'accueil, mais seules les écoles des grosses communes pourront en ouvrir et, une fois que les enfants auront commencé à y aller, ils ne reviendront pas dans les écoles des petites communes.
Ensuite, s'agissant de l'enseignement catholique, celui-ci n'a pas de marge car l'ensemble de ses professeurs est devant les élèves. Toute réduction de leur nombre se traduit donc directement. Il se trouve que les décisions prises au niveau national se sont traduites de façon extrêmement sévère en Bretagne et y ont très mal ressenties. Je peux vous assurer que je m'exprime au nom de l'ensemble des professeurs et des parents, quelle que soit leur sensibilité. J'entends d'ailleurs dire la même chose à propos d'autres régions.
Enfin, sur l'enseignement agricole, je peux témoigner de l'existence d'établissements qui ne sont plus en mesure de dispenser les heures normales d'enseignement. Cela n'est pas satisfaisant.
Nous ne remettons pas en cause, madame la ministre, la globalité de cette politique : il est normal que les restrictions décidées au niveau national touchent l'enseignement, car aucun domaine ne peut être exempté. Il n'en demeure pas moins que, à partir du moment où l'on est exigeant, on se doit aussi d'être juste. (Applaudissements sur plusieurs bancs du groupe UMP.)