Monsieur Rogemont, nous y reviendrons lorsque le projet de loi de financement de la sécurité sociale sera à nouveau examiné par l'Assemblée nationale dans la suite de la navette.
Cette revalorisation est à nos yeux essentielle : elle témoigne d'abord et avant tout de la considération et du respect que nous devons à nos professeurs qui font vivre chaque jour l'école de la République. Aller jusqu'au bout de notre ambition pour notre système éducatif signifie que nous aurons besoin, encore davantage et toujours, de l'engagement de nos professeurs. C'est pourquoi l'amélioration de leur condition est au coeur de notre action.
Notre projet pour l'école est à la fois clair et exigeant. L'action conduite depuis bientôt cinq ans produit ses résultats, comme le démontrent les évaluations des élèves de CE1 et de CM2 ou bien encore l'évolution du taux de réussite au baccalauréat. Ces deux indicateurs de résultats montrent bien que notre système progresse
Dans quelques minutes nous examinerons un amendement visant à mettre en oeuvre une contribution de 20 millions d'euros de la mission « Enseignement scolaire » à l'effort d'un milliard d'euros annoncé par le Premier ministre le 24 août 2011. Comme vous le constaterez, son impact sera limité : les économies portent pour 6 millions d'euros sur une réduction des fonds de roulement des opérateurs de la mission, et pour 13 millions sur plusieurs dispositifs jusqu'à présent sous-consommés.
Voilà, mesdames et messieurs les députés, les principaux points sur lesquels je voulais revenir devant vous aujourd'hui, sachant que Luc Chatel a déjà eu l'occasion de vous présenter ce budget en détail le mercredi 26 octobre dernier. (Applaudissements sur les bancs du groupe UMP.)