Nous sommes sensibles, madame la ministre, à la réponse que vous venez d'apporter sur le SMA, mais nous serions davantage touchés si vous portiez le même regard sur l'ensemble de cet amendement, qui n'envoie pas un bon signal.
Madame Vautrin, je me permets de vous dire, très amicalement et très respectueusement, que notre collègue Éric Jalton n'a porté de jugement sur l'intégrité personnelle de personne, ce qui est interdit par le règlement. Notre collègue a exprimé, avec une grande émotion, son désaccord avec la suppression de 56 millions d'euros. Le sentiment a été donné, par un sourire, une attitude, que la contradiction était portée à une telle déclaration. (Exclamations sur les bancs du groupe UMP.)
Tous, que nous soyons en Martinique ou en Alsace, dans n'importe quelle région ou département de France, nous savons qu'il faut se ceindre les reins pour tenir le coup face à la crise, mais ce que nous voulons également exprimer, c'est qu'il faut tenir compte des situations différentes.
Nous ne faisons pas un plaidoyer pro domo pour la Martinique, la Guadeloupe ou la Réunion ; notre propos concerne aussi les quartiers de la banlieue parisienne ou marseillaise qui rencontrent des difficultés et qui souffrent. (Applaudissements et « Très bien ! » sur les bancs des groupes SRC et GDR.) Vos choix de restriction budgétaire ne font pas la différence entre ceux qui ont des moyens et peuvent tenir le coup et ceux qui n'en ont pas et sont en train de se planter !