Je vais vous répondre sur ce point, madame Taubira.
Dès le départ, le Gouvernement a été très clair. Il ne s'agit pas d'accorder une autorisation tant que nous n'aurons pas la garantie que les retombées financières bénéficieront, demain, au territoire de la Guyane. Ce grand territoire a besoin, dans le cadre du développement endogène auquel nous travaillons depuis des années, d'avoir un rayonnement dans cette zone de la Caraïbe et de l'Amérique du Sud. Le Gouvernement l'a dit, par les voix de François Fillon, du ministre de l'écologie, Nathalie Kosciusko-Morizet et de moi-même, les retombées financières pour la Guyane seront garanties.
Cependant, nous devons aller plus loin et anticiper, notamment en matière de formation des jeunes. Il faut savoir quelles seront les infrastructures à implanter en Guyane pour permettre le développement de cette activité. C'est la raison pour laquelle j'ai d'ores et déjà proposé de créer une mission d'appui, qui sera installée très prochainement afin de travailler avec les collectivités et pour que ces opérations puissent être planifiées en termes d'équipements et de formations pour que la Guyane soit au rendez-vous. Mme Duthilleul est pressentie pour être chef de la mission.