Comment nous faire croire pourtant que l'État serait le seul à pouvoir relever ces défis ? Quelle part prennent les collectivités ultramarines, alors même qu'elles sont les plus décentralisées de la République ?
Je ne remets pas en cause l'engagement des élus, mais je crois avant tout à la solidarité et à la collaboration de tous les niveaux d'administration.
Plus fondamentalement, ce qui nous sépare, c'est une certaine idée de l'outre-mer. En effet, nous le savons tous, la crise va conduire à une réduction des dépenses publiques. Les conséquences, il ne faut pas refuser de les prendre en compte, mais, au contraire, s'en saisir comme une chance pour évoluer, enfin, vers un autre modèle économique, qui ne repose plus uniquement sur les transferts publics, mais qui permette de tirer la croissance à partir des potentiels de nos territoires.