Je sais que mes arguments ne convaincront pas Jacques Myard ; je connais sa détermination. Je veux simplement l'adjurer de bien réfléchir. Treize millions d'euros, c'est moins que proportionnel au poids du budget des affaires étrangères dans le budget total de l'État ; nous avons obtenu que ces crédits bénéficient d'un traitement raisonnable. Je pense donc que cet amendement doit être voté.
Par ailleurs, je ne comprends pas cette polémique, monsieur Loncle. J'ai très clairement dit, tout à l'heure, qu'en 2001 M. Chirac était Président de la République, cela ne m'avait pas échappé, et que M. Jospin était Premier ministre.
J'étais ministre des affaires étrangères durant une cohabitation – pas la même : lorsque M. Mitterrand était Président de la République et M. Balladur Premier ministre – et je peux vous dire que, lorsque le Premier ministre était opposé à une mesure, cela ne se faisait pas. J'en conclus que M. Jospin ne s'est pas opposé à la décision prise en 2001. J'étais moi-même parlementaire, et je ne m'y suis pas opposé non plus.
Je rappelais simplement un fait, ce n'était pas une attaque personnelle contre qui que ce soit.
(L'amendement n° 446 est adopté.)