Je n'ai pas dit que vous paniquiez, monsieur le député – si vous vous sentez visé, j'en suis désolé –, mais je réponds à ceux qui nous demandent d'accélérer le retrait qu'il faut veiller à garder son sang-froid et à ne pas aller trop loin.
Monsieur le président, peut-être ai-je été un peu long, mais j'ai tenu à répondre aux principales interventions.
En conclusion, je tiens à dire que je ne mets certainement pas à mon seul crédit tout ce que nous entreprenons : c'est une action collective, le résultat des initiatives du Président de la République et du travail de l'excellent outil diplomatique dont nous disposons. Je peux ici porter témoignage que la voix de la France est attendue et entendue dans le monde, et que nous avons pris, dans bien des domaines, des initiatives importantes, qu'il s'agisse des printemps arabes, de la situation au Proche-Orient, du G8, qui a été un succès, ou encore du G20, qui a permis des percées très importantes sur le plan de l'organisation et de la gouvernance de la mondialisation.
C'est pourquoi je rejoindrai parfaitement, pour terminer, la conclusion de M. Mancel : on peut faire de grandes choses avec des budgets limités ! (Applaudissements sur les bancs des groupes UMP et NC.)