C'est une condition de leur venue et de l'attractivité de notre pays, et c'est ainsi que doit être interprétée la politique du Gouvernement en la matière.
Je vous remercie, monsieur Roatta, pour l'avis instructif que vous avez consacré cette année aux saisons culturelles. Il s'agit en effet d'outils précieux permettant un véritable échange entre les cultures, en conformité avec le message que porte notre pays s'agissant du rôle clef de la culture dans les relations internationales. Vous avez raison de souligner que ces événements permettent désormais d'établir ou de renforcer durablement les liens entre pays amis. L'investissement humain et financier des collectivités territoriales et des institutions culturelles est, à cet égard, déterminant dans le succès de ces saisons.
J'ai pris bonne note des recommandations inscrites dans votre rapport s'agissant de ces saisons culturelles, et je partage votre souhait qu'elles soient programmées de telle sorte qu'elles disposent d'une visibilité renforcée. L'idée d'une programmation permettant à ces saisons de s'insérer dans la programmation normale des opérateurs culturels me semble ainsi devoir être encouragée,
Au-delà de la problématique de limitation des coûts induits par ces événements, c'est la cohérence et la lisibilité d'ensemble de notre action qui sont ici en jeu. Je ne peux donc que vous rejoindre dans cette analyse, dont j'espère qu'elle sera partagée par le ministre de la culture et de la communication.
Je prendrai à présent un peu de temps, monsieur le président, pour répondre aux orateurs.
Je remercie tout d'abord M. André Schneider pour le soutien du groupe UMP. Je m'associe tout particulièrement à l'hommage qu'il a rendu au travail du centre de crise.
M. Boucheron a parlé d'un budget contraint et évoqué un certain nombre d'éléments, non de consensus, mais de dialogue entre la majorité et l'opposition sur notre politique étrangère.
Vous avez ainsi affirmé, monsieur le député, que l'une des lignes de clivage était l'alignement sur la politique américaine.