Une réunion interministérielle doit se tenir demain sous l'égide du cabinet du Premier ministre. J'ai bon espoir que cette question des transferts nécessaires fera l'objet d'un règlement rapide, et je m'appuierai évidemment sur votre demande à cet égard.
S'agissant enfin de l'Agence pour l'enseignement français à l'étranger, je partage votre sentiment quant à l'importance des défis auxquels est confronté cet incomparable outil d'influence de notre pays dans le monde.
Vous avez rappelé la stabilisation de la subvention à l'AEFE à l'échelle du triennium. Dans le contexte que nous connaissons, cette sanctuarisation témoigne de l'importance accordée à l'enseignement français à l'étranger.
L'augmentation continue des effectifs scolarisés doit d'ailleurs être interprétée comme le signe du dynamisme de cet opérateur, qui voit ainsi ses ressources propres augmenter.
Je rappelle que le plan d'orientation stratégique de l'AEFE a réaffirmé une volonté politique forte de garantir l'excellence de cet enseignement, à travers le maintien d'une proportion de 50 % de personnels titulaires de l'éducation nationale.
Vous avez évoqué la contribution de 6 % prélevée sur les frais de scolarité. Celle-ci permet de faire face à l'augmentation des charges pour les pensions civiles jusqu'en 2013 et de couvrir des besoins importants en matière immobilière.
J'ai veillé à ce que la question du financement de la politique immobilière de l'AEFE soit traitée avec le plus grand sérieux dans la discussion budgétaire. Nous avons ainsi obtenu que l'agence puisse bénéficier en 2012 d'avances du Trésor dans la limite de 12,6 millions d'euros…