Monsieur le président, monsieur le ministre d'État, mes chers collègues, ne disposant que de cinq minutes de temps de parole, je n'interviendrai que sur le thème de ce qu'on appelle le « printemps arabe » et que je qualifierai plutôt de « quête de justice et de liberté », en particulier en Syrie, en Égypte, en Tunisie et en Palestine.
En ce qui concerne la Syrie, nous nous trouvons dans une situation très embarrassante : d'un côté, nous condamnons, à juste titre, l'agression permanente du président Assad à l'encontre du peuple syrien et le silence assourdissant de l'ONU ; d'un autre côté, nous constatons le soutien qu'apportent à ce régime les minorités chrétiennes dont celle d'Alep, lesquelles estiment que la dictature les protège – position similaire à celle que nous avons connue pour l'Irak.
J'aimerais avoir votre avis sur ce dilemme, monsieur le ministre d'État, et savoir si vous avez des nouvelles de Mme Rafah Nached, célèbre psychanalyste syrienne emprisonnée depuis plusieurs semaines.