Cela vient s'ajouter aux difficultés que chacun d'entre nous rencontre dans sa circonscription dès lors qu'il s'agit d'accorder des visas à des intervenants étrangers dans des colloques universitaires ou d'obtenir des décrets de naturalisation – un cas m'est actuellement soumis – pour des chercheurs parmi les plus brillants de nos laboratoires. Voilà qui est difficilement compréhensible.
Monsieur le ministre d'État, vous comprendrez que nous ne puissions croire que le rayonnement culturel et scientifique de notre pays, loin d'être devenu une priorité de notre diplomatie, soit resté, malgré votre impulsion, une variable soumise aux objectifs de politique intérieure et de communication électorale de votre gouvernement. (Applaudissements sur les bancs du groupe SRC.)