Nous avons subventionné, pendant trois ans, une politique injuste qui a déshabillé les établissements directement gérés par l'Agence pour l'enseignement français à l'étranger, l'AEFE, – dont les besoins de modernisation du parc immobilier sont sous-financés – pour habiller des lycées privés qui en ont tout bonnement profité pour augmenter leurs frais de scolarité. Je me réjouis de la décision de plafonner cette prise en charge et de mettre un coup d'arrêt à l'extension de ce dispositif, ce qui était bien le moins.
Mais le mal est fait. Je pense en particulier à l'impact que cette disposition a eu sur l'accueil d'élèves étrangers au sein de l'AEFE, dont le taux n'a cessé de s'éroder.