Monsieur le président, monsieur le ministre d'État, mes chers collègues, le budget des affaires étrangères pour 2012 est un budget contraint et, comme tous les autres budgets de la nation, il sera très difficile à appliquer. C'est aussi le dernier budget du quinquennat de M. Sarkozy, et donc la seule occasion de faire le point sur la situation.
Contrairement aux autres grands sujets que nous traitons ici, le débat de politique étrangère ne se structure pas selon un schéma gauche-droite. La première ligne structurant notre politique étrangère est la proximité vis-à-vis de la politique américaine. Les États-Unis sont nos amis et le resteront, ce sont nos alliés. Mais l'alignement ne doit pas être une politique réflexe, surtout quand nos intérêts ne sont pas les mêmes que les leurs.