Comme je l'ai rappelé lors de la réunion de la commission des affaires étrangères, la mesure de plafonnement introduite par le législateur dans la loi de finances pour 2011 a permis de stabiliser le coût de la mesure de prise en charge des frais de scolarité puisqu'elle passe de 33,7 millions d'euros à 31,9 millions en 2012.
Il faut également noter que le désengagement des grands groupes français reste marginal.
Concernant le programme 185, « Diplomatie culturelle et d'influence », ses dotations restent globalement stables, puisqu'elles passent de 758,56 millions en 2011 à 758,71 millions en 2012.
Ce programme regroupe, d'une part, les crédits pour l'ensemble des politiques de coopération – culturelle, linguistique, universitaire –, vecteur essentiel de l'influence française dans le monde. Pour mémoire, mes chers collègues, je rappelle que la France dispose de l'un des plus grands réseaux culturels à l'étranger.
Ce programme rassemble, d'autre part, les crédits de subvention du service d'enseignement public à l'étranger. Comme vous le savez, l'année 2012 verra la montée en puissance des trois nouveaux opérateurs – Institut français, Campus France et France Expertise internationale – créés par la loi du 27 juillet 2010.
La dotation de l'Institut français progresse de 37,6 millions en 2011 à 49,7 millions en 2012, et les crédits affectés à Campus France augmentent de 700 000 euros.
Comme le rapporteur spécial, Jean-François Mancel, je tiens à souligner que les opérateurs doivent rester sous la tutelle directe de notre diplomatie. Les ambassadeurs ne doivent en aucun cas être dépossédés de leur prérogatives en la matière.