Nous sommes dans une période difficile et, alors qu'en Espagne on diminue de 10 % le salaire des fonctionnaires, qu'en Grèce on les diminue de 25 % et qu'au Royaume-Uni on supprime 350 000 postes de fonctionnaires, nous avons choisi de geler seulement les salaires. Cela n'empêche d'ailleurs pas la masse salariale d'augmenter – avec le glissement vieillesse-technicité, vous le savez si vous êtes élus d'une collectivité locale, la masse salariale augmente tout de même de 2 % par an ; elle suit donc l'inflation. Il faut tout de même le souligner.
Ce qui se passe, c'est que comme le point PMI est indexé sur le point de la fonction publique, vous essayez de trouver une solution pour faire progresser les pensions, et vous proposez donc de prendre en compte les indemnités versées dans la fonction publique. Mais d'une part ces primes diffèrent d'une fonction publique à l'autre, d'un ministère à l'autre, d'une collectivité territoriale à l'autre, et d'autre part elles n'interviennent pas dans le calcul de la retraite !
Ce serait donc très difficile : cela reviendrait à mélanger des carottes et des choux. Nous n'arriverions pas à faire quelque chose de logique. Pour toutes ces raisons, je ne suis pas favorable à ces amendements.