Cela étant dit et au-delà de la confiance légitime envers les présidents de conseils généraux, il y a tout de même des accidents de la vie, ou plus exactement, des crises économiques.
Je vous rappelle que les droits de mutation à titre onéreux des départements ont chuté de 40 à 50 % en 2009 sans qu'aucun président de conseil général n'ait pu anticiper cette baisse.
Objectivement, il aurait été tout à fait logique pour un président de conseil général au vu de 2007 ou de 2008 de prévoir une petite réserve de précaution, en constatant que la progression des droits de mutations à titre onéreux est constante sur la durée, le long terme. Mais aucun président de conseil général n'aurait pu prévoir l'effondrement qui a eu lieu.