Monsieur le président, si M. Malherbe n'avait pas tenu de tels propos, je ne serais pas intervenue.
Paris accueille 50 % des sans-abris d'Île-de-France, car, lorsque les gens ne vont pas bien, cherchent du travail, après un accident de la vie, ils viennent à Paris. Nous prenons en charge entre 10 000 et 20 000 SDF de toute la France, y compris d'Île-de-France, alors que représentent ces 300 SDF arrivés dans votre commune ? Nous sommes heureux de faire du social à Paris. Votre intervention n'était pas très à propos par rapport à notre demande de péréquation.
Je pourrais citer des chiffres. Madame la ministre, Paris verse 94 % et l'État 6 % pour l'allocation personnalisée d'autonomie. On pourrait prendre, une par une, toutes les dépenses sociales, de la prestation de compensation du handicap jusqu'au RSA et on verrait le niveau de contribution de Paris, ainsi que le non-respect par l'État des dotations fixées.
Vous pourriez accepter cette demande de péréquation horizontale, puisqu'elle ne vous posera pas de gros problèmes.