Madame la présidente, monsieur le rapporteur spécial de la commission des finances, monsieur le rapporteur pour avis de la commission des lois, monsieur le rapporteur pour avis de la commission de la défense, mesdames et messieurs les députés, protéger les Français, cette exigence est, pour nous, une priorité absolue. Et dans ce domaine plus que dans tout autre, ce qui compte, derrière les chiffres, ce sont les résultats.
C'est pourquoi notre stratégie est claire : nous rénovons en profondeur l'organisation de nos forces de sécurité, pour que nos policiers et nos gendarmes soient toujours là où les Français en ont besoin quand ils en ont besoin.
Contrairement à l'opposition, nous ne croyons pas à la magie du nombre. Chacun se souvient ici de l'époque de la prétendue police de proximité, qui s'appuyait sur des agents mal équipés, mal préparés, enfermés dans leurs commissariats et submergés de formalités administratives.
Aussi, pour garantir la sécurité des Français, ce qui compte, ce n'est pas de prétendre créer des postes par milliers, mais c'est de porter les réformes qui permettent à nos forces d'être là où se conduit le combat quotidien contre la délinquance : sur le terrain. Ce qui compte, c'est d'investir pour donner les moyens à ces forces d'intervenir rapidement et efficacement. Je le dis très clairement : ce Gouvernement préfère investir dans le matériel et dans l'amélioration des conditions de travail des forces de police et de gendarmerie plutôt que de recruter des agents par brassées sans leur donner les moyens d'agir.