J'en veux pour preuve l'augmentation du budget des transports de 1,5 % par rapport à 2011.
La politique du Gouvernement en la matière s'articule autour de deux axes complémentaires : le développement de nos infrastructures de transports et, parallèlement, l'entretien du réseau déjà existant. Comme l'a relevé tout à l'heure Stéphane Demilly, c'est un véritable enjeu d'aménagement et de priorité.
Les objectifs sont multiples : répondre aux objectifs du Grenelle ; favoriser et faciliter l'usage des transports ; permettre à notre système de transports de conserver la place qu'il mérite ; faire en sorte qu'il demeure compétitif.
Ainsi, on notera que l'Agence de financement des infrastructures de transports de France se voit dotée de crédits lui permettant d'assurer les investissements préconisés par le Grenelle.
En ce qui concerne le ferroviaire, ce budget correspond parfaitement aux propos du Président de la République qui, à l'occasion des trente ans du TGV, soulignait qu'il s'agissait d'un secteur « prioritaire ». En tant que président d'Euro Carex, projet européen de fret ferroviaire à grande vitesse, je ne peux que me féliciter de cette volonté politique et budgétaire de favoriser le report modal vers des modes alternatifs à la route.