La question est d'importance car ce sont les lignes des déplacements quotidiens et de proximité. Certains technocrates semblent avoir oublié un peu vite que nos concitoyens ne prenaient pas le TGV tous les jours ! L'avenir n'est pas uniquement corrélé à la grande vitesse.
Puisque je parle de transport, permettez-moi de vous faire part de mon inquiétude s'agissant de l'amendement proposant une réduction de 58 millions de crédits destinés aux infrastructures et services de transport. Cette réduction des crédits à l'AFITF est, pour moi, une douche froide.
Après ces sujets de l'écologie du quotidien, je souhaiterais dire quelques mots sur les investissements d'avenir.
Le premier d'entre eux, pour lequel je me suis battu depuis plus de vingt ans à la Région et ensuite à l'Assemblée nationale, concerne le canal Seine-Nord Europe.
Le Président de la République est venu en personne lancer officiellement la procédure de dialogue compétitif le 5 avril dernier à Nesle, dans la Somme. Vous y étiez, madame et monsieur les ministres, accompagnés de Jean-Louis Borloo.