Monsieur le président, madame, monsieur les ministres, mes chers collègues, si l'actualité appelle l'examen de la loi de finances 2012, dont on sait qu'elle est déjà caduque, l'heure est aussi venue, au terme de cette législature, de faire le bilan de l'action gouvernementale en matière environnementale ; le Président de la République et vous-mêmes ne sauriez y échapper.
En effet, il n'est pas inutile de rappeler en cet instant le discours que le Président de la République fit à l'occasion de la restitution des conclusions du Grenelle de l'environnement. N'indiquait-il vouloir « que le Grenelle soit l'acte fondateur d'une nouvelle politique, d'un New Deal écologique, en France, en Europe et dans le monde » ?
Annonçant que le temps de l'action était venu, il affirmait qu'il allait engager « une révolution totale dans la méthode de gouvernance » et nous invitait à une « révolution dans nos façons de penser, dans nos façons de décider, une révolution dans nos comportements, dans nos politiques, dans nos objectifs et nos critères ».