Cela en fait une priorité nationale, monsieur le président. Mme la ministre sera d'accord pour considérer que toutes les mesures que nous avons prises ensemble depuis 2002, et surtout depuis 2007, sont des mesures salvatrices. Imaginez en effet qu'un nouvel Érika ait lieu demain : cela ne coûterait pas sept minutes, mais 900 millions d'euros.
J'en ai terminé, monsieur le président. Mais reconnaissez – je le dis chaque année – que cinq minutes pour traiter d'un domaine dans lequel la France a engagé une véritable politique, ce n'est pas beaucoup. Madame la ministre, j'attire encore une fois votre attention sur ces 300 000 euros qui étaient inscrits sur le budget 2011 et que l'on souhaite attribuer discrètement à un volet que je ne qualifierai pas. Je souhaite que ces crédits soient maintenus sur le budget 2011, afin de préparer l'avenir.