Je veux d'abord reconnaître l'engagement de longue date de M. Censi sur ces questions.
Ce qu'il dit est parfaitement exact : l'enseignement privé associatif joue effectivement un rôle important dans l'enseignement supérieur, nous l'avons souligné au cours des débats ; ce sont évidemment des organismes à but non lucratif. Il y a une différence très importante entre la dépense de l'État par étudiant dans le secteur privé associatif, et la dépense par étudiant dans les universités – à l'évidence, les modèles économiques ne sont pas les mêmes, mais il n'en reste pas moins qu'il existe une vraie différence.
La démarche de contractualisation a été lancée en 2010 par Valérie Pécresse, qui m'a précédé à ce ministère. Elle vise à accompagner une montée en puissance des moyens consacrés à l'enseignement supérieur associatif. Je ne peux également que reconnaître le fait que vous avez fait l'effort, partant d'un amendement initial de 7 millions, de revenir à 2 millions, une somme plus raisonnable et plus proche de ce que l'on peut faire.
Néanmoins, je dois émettre un avis défavorable.