L'amendement de notre collègue, même s'il est excessif par certains aspects, soulève un vrai problème. Il existe une contractualisation entre l'État et l'IFP EN, institut moins pétrolier que par le passé et davantage tourné vers les études sur les énergies renouvelables.
Compte tenu des récentes évolutions en Europe – je veux parler de la décision qu'ont prise des pays comme l'Allemagne, l'Italie et la Belgique de sortir du nucléaire –, un problème de priorités se pose. Est-il très astucieux de réduire les moyens consacrés à des programmes qui ont pour objet de rechercher de nouvelles filières et d'augmenter leur efficacité, en particulier s'agissant des biocarburants de deuxième génération ?
L'amendement de M. Paul est excessif dans la mesure où il propose une dotation de 26 millions d'euros pour compenser une baisse de 5,3 millions, mais il appelle à être cohérents en matière de contractualisation.
Pouvez-vous nous indiquer, monsieur le ministre, si les moyens dont dispose l'IFP EN pour développer des filières d'énergies nouvelles, seront réduits ou pas ?