Je rejoins M. Paul sur le grand intérêt de l'IFP, organisme qui mène un travail de recherche remarquable dans deux domaines : d'une part, l'efficacité énergétique et environnementale de l'industrie du raffinage et de la pétrochimie, avec tous les enjeux de sécurité d'approvisionnement qui s'y rattachent ; d'autre part, les nouvelles technologies de l'énergie.
La subvention de l'IFP s'élève à 146 millions d'euros. La diminution demandée porte sur 5,4 millions d'euros, soit 3,5 % à 3,6 % de baisse.
Vous proposez, monsieur Paul, de compenser cette réduction par un prélèvement équivalent sur les crédits de l'ANR. Nous avons besoin de l'ANR. C'est l'organisme qui finance l'ensemble de notre politique de recherche. Elle mène un travail remarquable avec une structure réduite et des dépenses de fonctionnement très faibles. Il ne serait pas avisé de piocher dans son budget.