Pour être aussi complet que possible, je répondrai à la fois à Yves Censi et à Claude Birraux.
La contractualisation avec les établissements privés a été initialement mise en place grâce à une réflexion de Jack Lang – ce qui prouve que ce sujet est ouvert. Notre majorité l'a mise en place en 2010. L'objectif était de privilégier une relation durable afin de sortir les établissements privés associatifs du coup par coup et afin qu'ils s'inscrivent bel et bien dans le secteur privé. Dès cette année, les moyens progressent de 3 millions d'euros.
Claude Birraux a insisté sur l'importance qu'il y a à inscrire cette action dans la durée, car cela fait toute la différence au niveau de l'enseignement supérieur et de la recherche. Nous avons besoin de temps, car rares sont les domaines qui ont été l'objet d'une réforme tenue dans la durée et d'une telle constance dans les engagements. Je vous remercie d'être intervenu, de ce point de vue, pour défendre les universitaires et la recherche.
Je me permettrai de rebondir sur un sujet plus particulier, mais fondamental, notamment pour les familles des classes moyennes : les conditions d'études. L'amélioration des bourses, l'amélioration de l'accès au logement, aux outils numériques, les progrès dans le domaine de la santé étudiante, autant d'objectifs qui s'inscrivent dans le plan pluriannuel de réussite en licence et qui se résument à un seul : faire en sorte que les jeunes des classes moyennes puissent accéder plus facilement à l'enseignement supérieur. Je vous remercie de votre soutien en la matière puisque, tout au long de ces années d'évaluation et de montée en puissance de la LRU, vous avez été à l'origine d'initiatives et de propositions, et vous êtes resté constamment vigilant.