Monsieur le député, votre question rejoint l'intervention qu'a faite Claude Birraux ce matin. Sa question portait sur le lien entre la recherche, notre capacité à décliner des domaines d'excellence et les passerelles en direction du monde de l'industrie et, donc, l'emploi.
L'objectif des investissements d'avenir est bien de développer les domaines dans lesquels nous sommes parvenus à un certain niveau d'excellence, pour assurer, ensuite, des transpositions industrielles. La plupart du temps, cela se fait par le biais d'unités de recherche, dans le cadre d'un partenariat public-privé pour ce qui est du financement. Le domaine du photovoltaïque en est un exemple, que ce soit à Grenoble ou à Bordeaux : si nous sommes capables de donner une longueur d'avance à nos entreprises qui produisent en France, nous leur assurons des débouchés sur le marché du développement durable. Nous pouvons aussi citer l'exemple du secteur automobile. Ainsi, PSA et Michelin développent un partenariat extrêmement étoffé. C'est également le cas en Alsace, avec un partenariat dans le secteur de la santé. Chaque fois, l'objectif est bien de cibler un domaine d'excellence et de le pousser jusqu'à sa déclinaison industrielle, avec toutes les conséquences en termes d'emplois.